REBELLION
Part 1

Résumé : A force de leur rendre des visites nocturnes, la patience de ces charmantes demoiselles s'effritait peu à peu. Mais de là à se rebeller...
Le personnage d'Appossaï est inspiré du petit vieux,court sur patte, dans Ranma 1/2 . Le petit vieux pervers et voleur de culottes... C'est lui. Je lui ais piqué son nom d'ailleurs... (J'ais juste gardé sa mentalité... pas le physique. lol).

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Il s'agit en fait d'un pur délire entre mon petit frère et moi. Il vit en France et moi en Martinique. Cette histoire est en fait une lettre que je lui ais écris et que je lui envoyais au fur et à mesure. (je ne peux m'empêcher de déconner quand je lui écris)
Mon little brother à trop aimé et m'a finalement demandé de lui écrire la suite.
La narration est différente de mes autres nouvelles, mais bon... j'espère que certains aimeront.

Je compatis à ta douleur en apprenant que tu t’es fait lâchement lynché par une horde de femmes, et à ton bonheur en m’apercevant que des infirmières t’ont chouchouté durant ta convalescence (Chanceux va). Je t’avais pourtant prévenu, les techniques secrètes d’Appossaï ne sont pas facile à assimiler, mais j’ais cependant l’honneur de voir que tu passes par les même difficultés que moi, dans ma jeunesse.

Parfait, tu suis vraiment les traces de ton mentor. Ce n’est pas facile tous les jours, je te l’accorde, mais les moments de bonheur sont si nombreux que je ne m’arrêterais pour rien au monde sous peine de mourir d’ennui.

En parlant de mort. Sache que ton Maître a failli trépasser dernièrement, mais avant de t’en dire plus, je voudrais revenir sur l’évènement qui t’est arrivé à l’aéroport. Peut-être s’agit-il d’une coïncidence, mais je n’y crois pas trop. Le hasard n’existe pas à mes yeux. Je m’explique :

Les grandes vacances sont une période de l’année où les femmes peuvent déambuler dans les rues sans me craindre. Pour sûr ! Pourquoi devrais-je m’embêter à voler des sous-vêtements alors que ces magnifiques demoiselles s’exhibent sur la plage en bikini sexy ou s’affiche avec des maillots string. Un vrai régal pour les yeux qui ne peut que renforcer la puissance de mes techniques d’attaque et de défense.

Ces Japonaises (Eh oui je suis encore en Asie) sont vraiment trop mignonnes. Inutiles de faire appel à technique du vent. Mais voilà, les vacances sont terminées et je me vois obligé de faire appel à mes bonnes vielles techniques pour soulever de nouveau les jupes des universitaires. Ce n’est pas moi qui vais s’en plaindre.

Le hic vois-tu. Eh oui, il y en a un. C’est que ces demoiselles ont dû suivre un entraînement intensif pendant que j’observais ce ballet de top models qui déambulaient devant mes yeux.

Pourquoi un entraînement intensif, vas-tu me dire. Tout simplement parce que ma récolte de sous-vêtements n’a jamais été aussi maigre. Ces jeunes femmes me donnaient l’impression de savoir à quel moment j’allais débarquer chez elles. Je débarquais en douce en faisant par la fenêtre ou par le balcon. Direction la chambre ou je les surprenais en plein sommeil.

Ma main s’approche de la commode afin de s’emparer de mon futur trésor collection et hop ! La cata !

Mademoiselle ouvre brusquement les yeux et me vois prendre possession de ses petites culottes. Pris en flagrant délit (Trop cool !). Elle va pousser son cri (Au voleur!!) qui fait tant ma réputation… Rectification, ça c’était avant. Elle crie directement : « Appossaï!!!! » et la police rapplique.

Eh bien non. Ce jour là, elle ne décide pas de réveiller tout le quartier. Elle se lève calmement (Une magnifique plastique vêtu d’un T-shirt court s’arrêtant à son nombril et d’une culotte brésilienne) et se met en position de combat (Véridique ti mal). Je l’observe un instant, croyant difficilement à ses intentions. Et que se passe-t-il ensuite d’après toi ?

Bingo ! Elle me fonce dessus (T’es médium toi ?) et exerce sur moi toutes ses techniques d’arts martiaux qu’elle semble connaître depuis son plus jeune âge. Crois-moi que j’ais vraiment été surpris, mais je n’ais pas eu de mal à m échapper sans oublier mes trophées.

Ca m’a paru bizarre sur le coup, mais j’ais vite cessé de me tracasser en remettant ça le lendemain en allant visiter mon lieu favoris : Une pension de jeunes femmes. Je les ais cambriolé tellement de fois qu’elles ne sont plus surprise de me voir. Elles planquent leurs sous-vêtements dans des endroits pas possibles, mais on ne trompe pas Appossaï ! J’ais beaucoup trop de flaire mes petites chéries.

Ce jour là, j’ais dû crocheter le serrure d’une porte. Elles s’assurent que toutes les issues soient bien verrouillées… Les naïves. J’entre et je fais les pièces une à une. Je suis vraiment trop fort, ma collection augmente grave. Plus qu’une chambre. Je pose ma main sur la poignée de la porte, prêt à ouvrir… Mais un étrange pressentiment m’assaille. Mon instinct de survie a sonné l’alarme. Je me retourne, prêt à exécuter « La désintégration solaire ».

Cette technique réduit en lambeaux tous les vêtements de ces beautés fatales. Résultat, je peux fuir tranquillement pendant qu’elles se cachent… Camouflant ainsi leur nudité de mon regard.

Personne. Le danger semble provenir de la chambre. Les flics… des yakusa ? Non, mon flaire ne me trompe pas… Il s’agit bien d’une femme. J’hésite un instant à ouvrir, jusqu’à ce que j’entende une douce voix dire : « Entre donc Appossaï ».

Mon sixième sens fait un raffut de tous les diables, mais ma curiosité l’emporte. J’entre dans une chambre éclairée par quelques bougies. Une belle femme… Que dis-je, une Déesse est assise sur le lit. Elle porte un justaucorps bleu marine qui lui moule parfaitement le corps. Sur le sein gauche est brodé en fil blanc une fleur de lotus. Elle m’observe un court instant avant de se lever.

_Mes sous-vêtements sont dans ce tiroir. Je te défis de me les dérober !

A la vitesse de l’éclair, elle me fonce dessus et pulvérise la porte que j’avais refermée derrière moi, d’un puissant coup de poing. La surprise se lit sur son visage. Elle se retourne et me découvre devant sa commode, ses culottes dans mas main droite. Ma rapidité surprend toujours, mais il s’agit en fait de la « technique du colibri » ; Déplacement rapide et fulgurant. Ah ah ah ! Je m’étonne moi-même.

_ Ta réputation est vraiment de premier ordre Appossaï Senseï, mais elle prend fin aujourd’hui même.

_ Je n’ais pas l’honneur de te connaître beauté fatale.

Elle me sourit en répondant : « Mitsumi, disciple de Oolong Maître de l’école du lotus blanc ».

Oolong, ce nom me disait quelque chose. Il me semble l’avoir déjà entendu, mais où ?

_ Enchanté Mitsumi, dis-je en m’inclinant. Envoie le bonjour de ma part à ton Maître.

En une fraction de seconde, je me retrouve dans le vide avec des bris de verre autour de moi.

« Technique du rat musqué » : prendre la fuite par l’issue la plus courte… En l’occurrence, il s’agissait ici de la fenêtre de la chambre. J’atterris trois mètres plus bas en plein milieu d’une cour.

Ah ah ah, y’en a pas deux comme moi... J’ais un disciple c’est vrai, rectification. Ah ah ah ! Je suis vraiment trop fort.

Le tonnerre retentit, un flash, une goutte d’eau qui s’écrase sur mon visage. Mitsumi m’observe du haut de sa chambre, elle sourit la coquine, exécute un salto dans le vide et atterrit accroupi à cinq mètres de moi. Le tonnerre retentit de nouveau. D’épais nuage noir couvre le ciel étoilé. Les gouttes d’eau se font plus nombreuses. Ca y est, il pleut averse.


 

Auteur: Apposai
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