Jigoku no Hankô

Jigoko no Hankou
(La Rebellion des Enfers)

Avertissement : Angel Sanctuary est la merveilleuse création de Kaori Yuki.

Chapitre 1: Un soupire plein de tristesse

* * * * *

Rapidité.

Calme.

Force.

Maîtrise.

Les étudiants regardaient avec une crainte mélée d'admiration l'impécable exécution de cette technique à l'épée. Un coup mortel pour quiconque se dresserait sur son chemin. En tout cas, un coup mortel pour l'innocent mannequin. Quelqu'un plein d'arrogance avait essayé d'exécuter le mouvement, mais le maître avait l'oeil sur chacun et arrêté l'étudiant avant qu'il ne cause un désastre.

"Apprenez et comprenez le but de chaque position et mouvement avant de vous entraîner.", dit elle en remplaçant le katana par un boken. L'objectif de cette technique furtivement tuer votre adversaire en trois coups rapides, exécutés chacun sur trois parties du corps. Un à la tête, coupant la circulation du sang; au cou, en ouvrant la gorge, et dans les cotes, pour percer les poumons", soigneusement, elle suivit les zones où la lame aurait frappées d'estoc et de taille.

"Force, vitesse et maîtrise. C'est ce dont vous avez besoin pour réaliser la technique que je viens d'exécuter. Chiba!" Tous se tournèrent vers le garçon qui avait commis la faute un peu plus tôt. "Répète les bases jusqu'à ce que tu aies appris à discipliner ton arrogance." Et puis elle s'adressa à tous.
"Ce sera tout".

Ils se bousculèrent pour rentrer chez eux.

"Court, mais efficace." commenta une jeune fille en regardant la salle vide. "Ah! Hey bien... tu n'avais pas besoin de mutiler ce pauvre manequin sans défense pour leur montrer cette technique. Bon sagn, je parie que tu les as effrayé au point qu'ils fassent dans leur froc." sermona-t-elle la jeune femme aux longs cheveux sombres pendant qu'elle ramassait les reste du manequ'in de paille.

"Peuh, ces gosses avaient besoin de prendre une leçon." contra-t-elle en se levant et en ajustant la lanière du fourreau de son katana sur son épaule. "Laisse tomber", dit-elle comme son amie continuait à ronchonner à cause des restes. "Soshite Yuka, tu a vraiment tord de dire ça à propos de mes étudiants, j'aime à penser qu'ils sont fait de matériaux plus solides que ça."

"Hai, hai shishou...Je veux dire," ajouta-t-elle vivement quand sa camarade la foudroya du regard. "Hé bé, qu'est-ce que tu as aujourd'hui? C'est la mauvaise période du mois?" Encore une fois, elle la foudroya du regard. "D'accord, d'accord j'ai compris, plus de remarques stupides. Alors, qu'est-ce qui t'ennuie?"

"Mal dormi." En fait, c'était plus que simplement ça. Inquiéter Yuka avec des rêves bizarres, non des souvenirs, du Paradis, de l'enfer et des anges ne ferait probablement que donner à son amie des raisons supplémentaires de la taquiner, ou encore de la forcer à réduire son temps de travail. Un moment... Des souvenirs? Les gens normaux n'avaient PAS de souvenirs de ce genre de choses, pensa-t-elle avec colère.

"Sa, allons manger quelque chose." suggéra Yuka en entraînant son amie. "Après ça on rentrera à la maison, et tu prendras un bain, te relaxera et dormira tout ton saoul."

Elle ne put s'empêcher de sourire devant les efforts que son amie faisait pour lui remonter le moral.

'Aah...mon ange gardien.'

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'Ange gardien tu parles... mon démon gardien plutôt oui.'

Bien entendu, n'importe qui serait arrivé à cette conclusion après que le dit démons l'ai fait payé pour le dîner ET entraîné dans un automone glacial juste pour faire des courses...

"Datte Alex-chan, il faut que je m'achète ce CD de Weiß. C'est leur dernier album, et demain, ils seront tous partis. Aaah...Yohji-...Miki-sama. Je vais mourir die!"

"Pourquoi lui? Le tombeur de femmes", demanda-t-elle résistant tandis que Yuka continuait à l'entraîner.

"Ce n'est pas un tombeur, juste un charmeur," protesta Yuka, indignée.

"Ouais, tout ce que tu veux. Alors... pourquoi?" Je ne peux pas croire que je suis entrain d'avoir ce genre de conversations, pensa-t-elle.

Regardant en arrière, Yuka ne fit que tirer plus fort et allonger le pas. "Nazenara...C'est un garçon au coeur brisé, attend, il est toujours accroché à cette Asuka. Soshite, Il est super sexy, ouais!"

Une rapide et puissante traction de son amie empêcha la jeune fille de tomber.

"Ite!" elle frotta son épaule meurtrie qui avait heurté... quoique cela puisse être. "Chikushô, ça fait mal." regardant alors devant elle s'exclama: 'Bon sang, qu'est-ce que c'était que ça?"

"Heu...jou-san...oublie ce type et viens avec moi," une plainte s'éleva de derrière le jeune homme "Je veux dire... avec nous... ne?"

Pax exactement ces pervers squeletiques qu'on s'attend toujours à voir. En fait, ils étaient plutôt mignons, mais tout de même pas autant que Yohji.

"Sumimasen anata-tachi, demo je ne vous vois pas porter de lunettes de soleil, des cheveux blons comme le miel et des yeux verts" railla Yuka. "OU des cheveux rouge, des yeux violets..."

"Yuka."

"Demo...Alexiel..."

Un livre claqua en se fermant.

"Oya-oya...Oi Kira, je crois qu'on vient de se trouver une gaijin," dis le type précédant en reniflant.

'Kira'

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Rapidité.

Calme.

Force.

Ils l'entourèrent aussi rapidement que sa lame l'avait été. Un nom qui renvoyait des écharpes de souvenirs sans fin, non, de rêves, d'illusions, elle ne savait pas.
Cela avait l'air familier comme nom, mais pas à elle.

'Dare?'

Les lumières de la rue révélèrent un jeune homme, pas beaucoup plus vieux qu'elle. Noirs, ses cheveux étaient noir de jais, des mèches fines tombaient sur sa nuque. Ses yeux... leur couleur était indéfinissable. Et pourtant dans ces yeux... il y avait... quelque chose...

"Avec plaisir." s'exclama soudain Yuka.

"Na-nanda? Comment ça "avec plaisir" Yuka? demanda Alexiel en essayant de revenir lentement à la réalité.

"Oi, oi, fais lui une traduction," dis un des autres type.

"Baka, tu vois pas qu'elle parle courament japonais?" dis le premier, agacé.

"Aller viens Alex," dis Yuka, de la déception dans la voix.

"Quoi? C'est un mec?" laissa échaper le garçon qui avait proposé une traduction.

"Ahou! C'est son surnom," expliqua le premier garçon.

"Quelle fille serait capable de dire qu'elle ne sortirait pas avec un type comme ça avec plaisir?" continua Yuka en indiquant Kira.

Etre calme, maîtrise la situation: "Moi."

"Merde! Elle est lesbienne!" dis encore le type de la traduction.

[bruit d'une main heurtant durement un front...Hard]
"Itai!"

"Laissez-les," dit une voix tranquille.

"Kuso... Kira des filles aussi mignonnes, on ne peut pas juste les "laisser". Dis moi, en face, que celle aux cheveux longs et aux yeux violets te fait pas de l'effet..."

Une lame brillante glissa le long de la gorge du garçon.

Accérée, intentionnellement froide, ses yeux noirs défiant le jeune homme de lui donner une raison de mettre fin à ses jours. Ils le fixaient. Le transperçaient. En lui, sans ciller tandis qu'elle continuait à maintenair le sabre contre sa gorge tremblente.

Trois doigts écartèrent la lame, éloignant doucement les reflets métalliques de la chair vulnérable. Kira la fixa, ses yeux ne se baissant pas. Un sourire traversa son visage, mais comme ses yeux, il n'y avait pas d'émotions, juste l'impression qu'il savait... quelque chose...
"Suman." Polis. Rien de plus.

Les autres se tournèrent pour partir en murmurant des excuses et des récriminations.

Elle regarda Kira, ses yeux ne brisant jamais le contact avec les siens.

"Alex-chan..." dit Yuka.

Lentement, elle rangea son Katana, l'acier effleurant avec légèreté les doigts du jeune homme tandis qu'il quittait sa peau.

"Oi---! Kira," l'appelèrent-ils.

Ses yeux ne se baissant toujours pas, il recula pour les laisser passer.

Elle avança d'un pas un peu chancelant en tirant son amie nerveuse, qui continuait àregarder le jeune homme toujours debout, juste derrière les lumières de la rue.
"Tu le connais?" demanda Yuka quand elles furent arrivées à la boutique.

Alexiel regarda le vide de son expression qui s'affichait sur son visage.
"Baka, bien sûr que non," s'exclama-t-elle, touchant son front de sa main.

"Mais alors, qu'est-ce que tu as aujourd'hui? Franchement... je veux dire, tu avais vraiment l'air de vouloir trancher la gorge de ce type."

"Rien. Ecoute, je suis fatiguée, il fait froid, et j'ai besoin de dormir" répliqua-t-elle, ennuyée.

"D'accord alors, je ne vais pas t'ennuyer," concéda Yuka, "Mais quand même, ce Kira était diablement sex..."

"Assez." Alexiel prit la direction de la sortie.

Yuka paya rapidement le caissier, balbutiant des remerciements rapides avant de rattraper son amie dans la rue. "Encore entrain de ruminer à cause de ces remarques? Aller, qui pourrait te prendre pour une lesbienne, attend-attend, un homme? Franchement, le type était totalement idiot."

Yuka continuait à babiller en entrant dans sa chambre dans l'appartement qu'elles partageaient. Choisissant d'ignorer son amie, Alexiel rejoint sa propre chambre, laissant les rayons incandescents de la lune la guider.

Le métal siffla en glissant du fourreau. La mort brilla comme un rayon de lumière blanc sorti du métal froid. Ses yeux passèrent sur le mirroir qui imitait le moindre de ses mouvements.

Là elle vit. Des yeux qui refletaient la même promesse. comme le métal...

...pas de mercie.

Mentir. Nier. Elle pourrait tout essayer pour cacher cette part d'elle-même mais ne pourrait pas l'effacer. Ne pourrait pas lui échaper.

La vérité de qui elle était...

Ce qu'elle était.

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NOTES:

1. boken - sabre d'entraînement en bambou
2. Soshite - et ensuite, et alors
3. shishou - maître
4. Datte/demo - mais
5. Nazenara - parce que
6. Ite/Itai - exclamation de douleur
7. Chikushô - Merde! Zut!
8. Oya-oya - Et bien, et bien
9. Oi - Hey
10. Sumimasen - Pardon, excusez-moi, je suis désolé
11. Anata-tachi - Vous (au pluriel)
12. gaijin - étranger
13. Ahou - imbécile, idiot
14. Kuso - Merde!
15. Suman - Désolé
16. Sa - Bon ben...